À la Une: l'immigration clandestine

Revue de presse des hebdomadaires français - Ein Podcast von RFI - Sonntags

 « Immigration clandestine : la France sous forte pression » titre le Figaro. « Les passages irréguliers en Méditerranée centrale ont bondi de 115 % en un an », ajoute le journal, qui rappelle la dernière déclaration en date d'Emmanuel Macron sur la question, déclaration au magazine Le Point : « La situation que nous connaissons n'est pas tenable, et nous devons réduire significativement l'immigration, à commencer par l'immigration illégale. » Une loi est en préparation, « le chef de l'État annonce déjà qu'elle sera sans tabou ». Le Figaro y semble favorable à la manière forte. « C'est que l'heure n'est plus à la demi-mesure » nous dit le journal qui reproche à Emmanuel Macron de ne pas être suffisamment déterminé sur la question. « De l'intention à l'action, il existe toujours une marge importante chez le président. » Le Figaro estime pourtant qu'il trouverait sans problème l'appui des Républicains, « s'il resserrait les conditions du droit d'asile, des aides sociales, du droit au sol et du soutien aux pays de départ ». « Les insoumis sont avec moi »Une certaine Ségolène Royal, l'ex-candidate socialiste à la présidentielle de 2007, a « fait une sortie remarquée hier, en se présentant comme un recours pour mener une liste aux européennes », écrit Libération. Déclaration faite lors des universités d'été des insoumis, avec lesquels Ségolène Royal se voit bien cheminer. « L'idée, dit-elle, c'est de conduire la liste. Oui, les insoumis sont avec moi. » Un peu plus loin, elle ajoute : « Il faut avancer, se structurer, ça prendra peut-être du temps. » Il n'a pas échappé à Libération qu'elle sourit « aux journalistes qu'elle semble (nous dit-on) trop heureuse de retrouver ».  Mais cette « sortie a fait s'étrangler quelques tauliers », précise le journal qui a recueilli la réaction d'Eric Coquerel, l'un des piliers des Insoumis. « C'est un poisson d'avril ? demande-t-il. Je ne suis pas au courant. »Élection présidentielle ce samedi 26 août au GabonC'est le journal Le Monde qui s'intéresse à ce scrutin, « une élection présidentielle taillée sur mesure pour Ali Bongo », « un scrutin à huis clos, sans observateurs internationaux ni journalistes étrangers », annonce le quotidien qui s'intéresse aussi au changement de mode de scrutin au Gabon. « L’opposition reproche au pouvoir d’avoir instauré en juillet un bulletin unique pour la présidentielle et les législatives. Dans les faits, l’électeur votant dans sa circonscription pour le candidat à la députation d’un parti votera automatiquement pour le candidat à la présidence de ce parti, et inversement. » Un opposant dénonce : « Cette modification viole la liberté de choix des électeurs. » Le Monde précise que le principal opposant à Ali Bongo, Albert Ondo Ossa, « ne s'appuie sur aucun organe politique reconnu alors que le bulletin à son nom ne mentionne aucun candidat aux législatives. Ses électeurs ne donneront donc leur voix à aucun député ». Le quotidien interroge aussi l'économiste Mays Mouissi, selon lequel « le bilan du second mandat d'Ali Bongo est un échec ». « Le taux de pauvreté et le chômage des jeunes ont augmenté, et les conditions de vie se sont largement dégradées, dit-il en ajoutant, comparativement à la dernière élection, les électeurs peuvent cette fois lui reprocher beaucoup d’erreurs, et l’opposition peut en profiter. Mais les conditions qui prévalent avant le vote font naître de sérieux doutes sur la transparence du scrutin. »Rien ne va plus en EspagneLe président de la fédération espagnole de football devait démissionner à la mi-journée. Or Luis Rubiales, n'en a rien fait. Il était pourtant poussé vers la sortie, de manière quasi unanime, pour avoir embrassé de force et sur la bouche, Jennifer Hermoso, une joueuse de l'équipe nationale féminine. « Il plonge le football espagnol dans la crise », annonce l'Équipe, alors que Libération raconte qu'hier, Luis Rubiales a défendu « un geste spontané et consenti », se disant « victime d'un assassinat social porté par un faux féminisme ». Réplique immédiate de Jennifer Hermoso : « À aucun moment, je n'ai consenti à ce baiser ni cherché à l'enlacer. Je ne tolère pas que l'on mette en doute ma parole, encore moins que l'on invente des mots que je n'ai pas prononcés. » La réplique est aussi collective : l'intégralité de l'équipe féminine espagnole, récente championne du monde, a annoncé qu'elle ne porterait plus le maillot de la Roja, (le maillot de l'équipe nationale), « tant que les dirigeants actuels seront en place ». 

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