Comment grandir en Conscience
Quand j’étais plus jeune j’avais tendance à penser d’une seule façon. Je me rendais pas compte à quel point ça me limitait… parce que je connaissais pas mieux. J’avais un point de vue, je voulais pas le lâcher et j’attaquais ceux qui n’étaient pas du même avis. L’idée c’était un peu “Ma façon de voir les choses est la meilleure et la seule donc en gros, si tu n’es pas d’accord, tu as tort”. Pas vraiment la meilleure façon de se faire des copains. Et ça a duré de longues années… jusqu’à ce que je me rende compte que c’était super fatiguant de critiquer le point de vue des autres et de toujours voir le mien. Au lieu d’essayer de prendre tous les points de vue ensemble, je gardais le mien et je me rendais aveugle à une nouvelle connaissance. Un peu l’idée d’un verre d’eau déjà plein. Il faut d’abord accepter de le vider pour pouvoir le re remplir. En gros, je pensais “exclusion”. Et il m’a fallu des années pour comprendre qu’il y avait une autre façon de penser : la pensée intégrale. Benoît Wojtenka, de Bonne Gueule, m’a fait lire il y a un peu plus d’un an, le livre “Integral Meditation”, “Méditation intégrale” de Ken Wilber. Et dans ce podcast je veux parler du concept de de transcender les limites de chaque modèles et d’inclure et d’intégrer les vérités partielles qu’ils contiennent plutôt que de rentrer dans le “J’ai raison, tu as tort”. En gros il s’agit de cumuler des perspectives non pas dans le but de trouver celle qui est vraie. Mais de voir en quoi chaque perspectives apporte un point de vue important. D’ou le (s) dans le titre du podcast. Comme je le disais au dessous, vouloir avoir toujours raison c’était fatiguant… et c’est normal parce que rien n’est absolument vrai tout le temps. Et faire rentrer la réalité dans un modèle est IMPOSSIBLE. Je voulais absolument trouver LA vérité et du coup un peu comme René Descartes qui choisi de douter de tout pour justement arriver lui aussi à la vérité… et bien je me trouvais fatigué et fatiguant. Il y avait derrière ça un besoin de certitudes et de sécurité. Je peux d’ailleurs le rapprocher à la certitude que l’on peut rechercher quand on veut croire en Dieu dans la religion. Je critiquais d’ailleurs bien évidemment les croyants, même si j’allais chercher à remplir un besoin similaire mais avec un outil un peu différent. Encore une fois, comme le dit Valéry “les hommes se ..." La suite dans l'épisode https://www.instagram.com/anthony_morvan/