Pourquoi c'est si Difficile de Changer?
"Philosopher c'est apprendre à Mourrir" Montaigne As-tu déjà remarqué qu’il est super compliqué de changer pour nous êtres humains? On résiste jusqu’au dernier moment et chaque changement passe par tout un tas de phase… tel que le déni, la colère, la tristesse la négociation et enfin l’acceptation. Si tu as reconnu là les 5 phases du deuil d’Elisabeth Kübler-Ross. Pour changer, ce dont tu as besoin c’est pas de l’énergie, ni de la force, ni d’être jeune ni encore d’être intelligent. La chose dont tu as besoin c’est d’être prêt à apprendre quelque chose de nouveau. Tes chances de te réveiller et d’atteindre un autre niveau de conscience sont directement corrélées à comment tu es capable d’accepter la réalité sans fuir. A quel point es-tu prêt à détruire ce que tu as cru pendant longtemps. Comment est tu prêt à penser à quelque chose qui ne t’est pas familier? La première réaction est souvent la peur. Mais ce n’est pas la peur de l’inconnu. Tu ne peux pas avoir peur de ce que tu ne connais pas. Personne n’a peur de l’inconnu. Ce dont tu as vraiment peur c’est de la perte de ce que tu connais. C’est de ça que tu as peur. Chaque changement implique de lâcher quelque chose sur lequel on a plaqué une identité. Que ce soit sur nous, les autres ou le monde. Par exemple, je suis habitué à coacher des gens qui souhaitent perdre du poids. Enfin… qui disent souhaiter perdre du poids. Le truc c’est qu’ils ne se rendent pas compte que passer d’obèse à mince voire même à athlétique, ça implique un deuil. Ca implique le deuil de la personne que l’on était. De ce que l’on pensait être. Pour ma part avant d’accepter d’avoir un style de vie que la majorité d’entre vous vont considérer sain, j’étais plutôt du genre fêtard. Aujourd’hui faudrait me payer très cher pour que je finisse bourré à 6h du mat… et pourtant j’ai eu à faire le deuil de cette identité parce que c’était une partie de moi. Je l’ai vraiment vécu comme une petite mort. Ca me parait bizarre maintenant mais sur le coup, au delà de ce que m’apportait le sport, je voyais surtout la douleur de ne pas coller à l’image que j’avais de moi et que mes potes avaient de moi. Je devenais “Un de ces gars-là” du genre qui appartient à une autre famille. Et c’est dur de lâcher sa famille et ses croyances sur soi. Lâcher sa propre histoire que l’on se raconte sur soi c’est un peu comme accepter de lâcher son doudou quand on est enfant. Au fond de nous on sait que ce personnage n’existe que dans nos pensées, et pourtant c’est super douloureux de le laisser partir. Merci d’avoir écouté ce podcast en entier. Si le sujet vous a plu je vous invite à partager cet épisode et à m’encourager en laissant 5 étoiles et un témoignages sur Itunes Podcast. Les témoignages aident à rendre le podcast visible et à faire grandir la communauté. Et c’est ça le plus important pour moi maintenant. Je vous dis à très vite pour un prochain épisodes de Perspectives. Bye !